Les mains d’une femme dans la farine, chères à Claude Nougaro qui en fit une chanson. Je serais plus tenté de les voir en train d’attacher un bas en haut de sa jambe. Ce geste presque banal il y a quelques décennies est devenu de grande cuvée pour les chevaliers du tastebas, si ce mot n’existe pas, je viens de l’inventer et il est libre de droits. Ce geste a servi de support érotique au cinéma quand montrer une femme nue frisait l’incitation à l’émeute ou dans les cabarets quand les mâles en goguette s’encanaillaient lors de leur sortie annuelle. Tous ceux qui ont vu un jour une scène semblable doivent en garder un souvenir précis, du moins j’imagine. Ils auront aussi remarqué, si d’aventure ils ont vu plusieurs femmes différentes accomplir ce « travail », que la gestuelle est rarement la même. On pourrait presque en déduire, dis-moi comment tu attaches tes bas et je te dirai qui tu es. Enfin presque. Mais il y aura certainement une différence notoire entre une femme qui fixe ses bas pour sortir avec son amant ou celle qui retourne chez sa mère. Mille manières, je vous dis, sensuelle, timide, énervée, inexpérimentée, indifférente, impatiente et j’en passe. Par chance, la technique moderne nous permet d’étudier preuves à l’appui, quelques uns de ces fameux moments, le plus souvent promesses de moments coquins et très certainement inoubliables…
Une manière très rétro, extrait d’un vieux film
Jodie Foster, manière assez quelconque mais trouble quand même son vis-à-vis
Une spécialiste à l’évidence, mais attention les ongles!
Un ralenti, ça fait rien on a le temps
Un extrait du film The Lovers