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L'apéritif en nylon

Nylon paparazzi (9)

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Ruée vers la gaine

Je suis retourné dans le fameux magasin ou j’avais aperçu une reproduction de gaines à l’ancienne samedi passé. Comme je sais que l’on ma posé la question de savoir comment la chose se vendait, alors j’y suis retourné. Petite précision pour bien comprendre la suite, l’article était présenté sur une table dédiée avec soutien-gorge et petite culotte assortie. Autant pour mon plaisir que pour étonnement, la pile de gaines, une dizaine environ, avait disparue. Par contre les autres accessoires étaient toujours présents. Je me suis quand même promené dans le rayon pour voir si par hasard elles avaient été déplacées, pourquoi ne l’auraient-ils pas fait pour le reste, eh bien non il n’y avait plus rien. Questionnant une étalagiste qui se promenait par là, que je connais de vue et sous un prétexte d’achat, elle m’a confirmé le fait que cela avait été vendu, l’article n’ayant ni été déplacé, ni retiré de la vente. A la question de savoir si cela allait revenir, elle n’a su me répondre, n’ayant aucune information et le personnel se contentant de mettre en rayon la marchandise. A la limite, je regrette de ne pas en avoir acheté une la semaine passée, pas pour moi bien sûr, mais on pourrait faire un petit concours à l’occasion en mettant ce genre de choses comme prix. Une fois l’étonnement passé, on peut se permettre une petite analyse. Même si certaines personnes ne veulent pas l’admettre  ouvertement, il me semble quand même qu’il y a un net attrait, c’est tendance comme dirait certains, pour la lingerie au goût rétro. Cette gaine aperçue était une assez parfaite illustration de cette tendance. Quelque chose de très simple, sans fioritures, exactement comme c’était le cas il y a 50 ans, un objet fonctionnel. Je soupçonne aussi que certaines dames sont attirées suites à des expériences passées un peu malheureuses. Le porte-jarretelles décoration n’est pas pratique, ni très confortable, et le pire, pas très fiable au niveau du maintien parfait des bas. Cette gaine, par contre, semble plus digne de confiance.  Sa large bande de tissu, enserrant la taille, évite les glissements et permet d’exaucer le rêve de bien des hommes, qu’une femme porte des bas. Affaire à suivre, je vais surveiller le rayon au cas où. Un bon paparazzi doit suivre ses enquêtes.

Madame se fait coquine

Vraiment je dois avoir un don pour les attirer, j’en suis toujours étonné. Même magasin un peu plus tard. J’ai quitté le rayon lingerie pour me rendre pas très loin, au rayon maroquinerie. J’ai un trou dans le crapaud, dans l’argot de chez moi cela peut s’employer pour désigner un porte-monnaie. Oui je sais, en général l’argent file tellement vite que l’on croit souvent qu’il y a un trou. Mais il est surtout virtuel. Pour cette fois il est réel, pfout, pas moyen d’arriver jusqu’à l’église le dimanche.  Toute la monnaie a filé, un vrai petit Poucet, alors je suis obligé de donner des chèques ou des gros billets pour la quête, je suis gêné d’étaler ainsi ma fortune. Enfin c’est qui arriverait si j’y allais. Donc je suis en train de rechercher l’article qui m’évitera de perdre mon bel argent si durement gagné. Les articles sont beaux, mais les prix un peu exorbitants, tellement que quand on en a acheté un, il ne reste plus rien pour mettre dedans, ou presque. Pendant que je maudis silencieusement les maroquiniers, une dame qui tournicotait dans le rayon vient se placer à ma droite à exactement 1,47 mètres de moi. Une blonde, probablement fausse, mais ses rides qui pointent sont authentiques. Elle dégage malgré tout encore un certain charme, quelques restes de jours où elle devait faire fondre les boutons de braguette avec le sourire. Mais elle doit avoir encore du répondant ou du moins des espérances, car la coquine tient dans sa main gauche… un porte jarretelles. Un article soldé, je le vois à l’étiquette, mais un porte-jarretelles quand même. Noir avec de la dentelle grise, c’est tout à fait charmant. Par contre elle n’a pas joint une paire de bas à ses emplettes, elle doit avoir ce qu’il faut à la maison, pas un débutante. En portait-elle  cet après-midi? Je ne saurais le dire, mais probable que plus tard ce serait le cas. Je vous ai fait une petite (mauvaise) photo de la personne, cela vous donnera un petite idée. Le monde étant petit, peut-être est-elle une de mes visiteuses? Si elle se reconnaît, je l’invite d’ores et déjà à prendre un verre, en tout bien tout honneur. Le sujet de conversation est tout trouvé. Est-elle contente de son achat? Pure enquête de paparazzi…

Portez-vous des brosses à dents en nylon?

La magazine « Ca M’intéresse » consacre un numéro hors-série aux inventions qui ont changé notre vie. Depuis la roue, on a fait pas mal de progrès, en passant le vase de nuit et la bombe  atomique.  Dans les année 50, les bas Chesterfield,  se posaient la question essentielle de savoir si on pouvait se nettoyer les dents avec un bas. Pour sûr, évidemment pas très pratique, mais l’argument était surtout publicitaire, pour mettre en évidence la solidité de leurs bas. L’article dans le magazine détourne en fait cet argument pour rappeler un peu d’histoire et retracer l’historique du nettoyage des dents. C’est là que l’on redécouvre que la première utilisation du nylon était réservé à la confection de brosses à dents, le bas ne venant qu’un peu plus tard. A part ça le magazine fourmille de rappels sur ces inventions qui changèrent la face du monde. Tout ceci me fait penser à l’histoire du mec surpris pas sa femme en tenue sexy: « mais chérie ce n’est pas ce que tu crois, je voulais me nettoyer les dents et j’ai glissé! »

Elvis Presley n’aime pas trop le gaines

Sur une photo de Elvis datant de 1956, on le voit  en train de lutiner avec une demoiselle qui est restée pendant longtemps un mystère. Ni son nom, ni qui elle était, ne fut de notoriété publique. Finalement elle se fit connaître récemment auprès du photographe, Alfred Wertheimer, qui a pris l’image à l’époque. Il s’agit d’une certaine Barbara Gray, âgée de 75 ans maintenant. Il semblerait que le King au cours de sa séance de drague lui révéla un peu ses goûts en matière de dessous féminins. Il n’aimait pas trop les gaines, ce qui nous laisse sous-entendre qu’il préférait nettement les porte-jarretelles. Encore une fois, il faut souligner que les jarretelles, passage obligatoire pour tenir ses bas, fixées sur une gaine était la version sage, tandis que son rival moins enveloppant, se révélait plus coquin. Un beau sujet de rédaction dans les années 50. Sachant que la gaine descend parfois très bas sur les hanches et que le porte-jarretelles s’arrête plus volontiers à hauteur de nombril, dites-nous pourquoi les hommes préfèrent le second.

Des bas d’une autre manière

Pour terminer voici une petite vidéo tournée il y a bien longtemps. Dans les années 50, tourner quelque chose d’osé suffisait à vous emmener au taule. Cela n’empêchait pas quelques coquins de s’essayer à filmer des dames un peu plus légèrement vêtues. Cela s’arrêtait souvent à un strip-tease où les robes s’enlevaient avec un certain plaisir pour montrer quelques dessous. Evidemment il ne suffisait pas de sortir sa caméra et de filmer. C’était un art beaucoup plus difficile avec le matériel à disposition, lumière, pellicule, développement, montage, il fallait du travail. Le tout circulait sous le manteau et n’était pas exposé en magasin. Remercions ces pionniers qui nous laissent aujourd’hui ce témoignages charmants. En passant vous remarquerez que la manière de tenir ses bas est assez différente de celle que l’on peut observer aujourd’hui. La lisière était souvent beaucoup plus basse, presque au genou. Certes les bas n’étaient pas extensibles et sûrement plus courts que maintenant. Enfin le spectacle reste charmant…

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