Nylon Bar

L'apéritif en nylon


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Sodibas? C’est extra!!!

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Saviez-vous que le véritable bas à couture a été sauvé en 1998?

Un homme Monsieur Yves Riquet, noyé comme tant d’autres sous un déluge de collants qu’il détestait comme on déteste tout ce qui n’est que fonctionnel, passait par là. Quand il apprit que la société Gerbe abandonnait la fabrication de ses fameux authentiques bas à couture, l’un des derniers vestiges de cette belle manière de concevoir la beauté, son sang ne fit qu’un tour. A l’instar de Noé, il arma son arche, pour sauver le dernier métier à tisser à l’ancienne et le mener à bon port sous une mer de nylon agitée par des vagues de collants. Ainsi naquit Sodibas. 

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Un bas, ce mot magique, ce sésame du beau, s’accommode bien de tous les mots qui soulignent  son pouvoir de séduction à nul autre pareil. Le champagne laisse éclater ses mille bulles à notre palais charmé, un bas en enfante mille autres qui pétillent devant nos yeux charmés. Voici le bas!

Sodibas, qui allie la passion et la maestria des grands metteurs en scène qui ont leur étoile sur le boulevard du nylon, vous propose les accords de sa gamme sensuelle qui joue la passion en Gerbe sur les octaves supérieures de l’élégance.

Désormais, la teinte de ce fameux bas ne se conjuguera plus qu’en noir dans sa fabrication par Gerbe, les autres versions sont encore disponibles chez Sodibasparis. Quelque soit la teinte, il y a de quoi satisfaire son goût pour une certaine et très forte idée de la sensualité d’exception. Le show et la vente continue!!!

Sodibasparis 

mail infos et ventes

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Le Boss en livre et en 50 nuances de bas nylon

Depuis le temps que j’en parlais, il fallait bien passer aux actes. A force d’aligner la prose sur un blog, il était évident de s’intéresser au livre pour lui donner un semblant de longévité, la papier étant encore le moyen à long terme de préserver la culture.
En attendant un livre plus conséquent qui paraîtra très prochainement, agrémenté de balles choses, je me suis amusé à disserter sur les charmes du bas nylon sous forme de 50 citations, eh oui le bas nylon n’est pas pour moi quelque chose qui mérite seulement le terme de sexy, charmant ou joli, comme je le vois souvent dans certains commentaires. Le bas nylon c’est quelque chose qui mérite une étude plus subtile, il y a au moins mille manières de l’aborder, je vous en ai trouvé 50, c’est déjà pas si mal. Je vais trouver et tester, c’est promis, les 950 autres ces prochaines années, elles me viendront sans doute à l’esprit comme on attrape une image dans les nuages qui passent dans le ciel. Je ne les ai pas encore rencontrées, mais je sais qu’elles existent.
En attendant rien ne vous empêche de parcourir celui-ci, de vous en imprégner, les dames y trouveront certainement des certitudes, les hommes des incitations à en parler avec madame et 50 bonnes raisons d’en porter, oui, oui, oui…
Ce livre me sert aussi de réglage pour le suivant, apprivoiser les subtilités de l’édition. Réalisé avec la complicité de Miss Eva, qui nous propose même des photos inédites, c’est un travail en commun. Elle a dessiné la charmante couverture et a posé pour vous avec son charme bien dans l’air du temps des pin ups.
Ce livre est aussi le vôtre, diffusez l’information autour de vous, rebloguez-là. Chaque vente est un pas vers de futures jambes en nylon. Un monde plein de jambes en bas nylon, ça ne vous tente pas? Moi si!!!
Alors vous savez ce qui vous reste à faire… 
Le livre, illustré en noir et blanc et couleurs, est disponible sur Amazon en cliquant sur l’image
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Et une vidéo maison avec un thème musical que j’ai composé spécialement pour ce clip, il fallait bien que je fête cela à ma manière, que j’ai intitulé 50 nuances, c’est évident!

 


2 Commentaires

Du nylon pour un siècle (13)

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Dès le début des années 50, le doute n’est plus permis. Une ère de prospérité s’annonce et a déjà commencée dès la fin de la guerre. Dans l’histoire elle sera connue comme les Trente Glorieuses. C’est certainement le seul côté positif que l’on peut trouver à l’aberration guerrière, mais le fait est qu’il faut tout reconstruire. La première guerre mondiale avait été plus localisée, moins étendue territorialement. La seconde a dévasté de nombreux endroits du globe, l’Europe presque entièrement. Il ne s’agit pas seulement de remplacer les bâtiments et lieux détruits par de nouveaux, mais il y a une nouveau phénomène qui se pointe, inconnu jusqu’alors, le progrès sous forme de nouveautés qui font rêver, la télévision, le microsillon, les ustensiles ménagers qui soulagent le travail de la femme (encore) au foyer. Tout ceci débarqué en même temps que la matériel militaire.  Le marketing crée les besoins, on accède au besoin de pacotille. Si l’on pouvait se passer aisément du Coca-Cola avant guerre, ce n’est plus le cas. Il est devenu un signe d’indépendance, on le boit quand on veut et n’importe où, c’est juste si on ne trouve pas un distributeur dans l’église à côté du bénitier. Il est même cité dans les chansons pour faire branché. Adieu le papier à rouler la clope de nos pères et la soupe de grand-mère, on consomme industriel, en paquet de 20 ou en sachet familial.

Mais résumons encore brièvement cette ambiance entre 1945 et le début des années 50 en s’arrêtant sur le bas nylon et le départ vers leur suprématie

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Quelques petites chroniques journalistiques de 1945, il n’est pas impossible qu’on y mentionne le bas nylon..

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Au niveau de la mode, l’immédiate après-guerre est encore bien sage. Elle deviendra rapidement une ère parmi les plus mythiques, l’intensité ne se mesure pas vraiment à ce que l’on voit, mais plus à ce que l’on suggère, ce que l’on voudrait voir. Le cinéma aide beaucoup à créer des stars qui ne se mettent pas encore à nu, que l’on ne verra jamais nues pour la plupart et qui deviennent pourtant des sex symbols. La fameuse Marilyn Monroe est un exemple encore dans toutes les mémoires et une référence. Elle vient pourtant d’un cinéma américain qui excelle autant par sa créativité que par sa pudibonderie. A malin, malin et demi, les réalisateurs font preuve de virtuosité pour ne pas subir les foudres de la censure. Dans le film de Charles Vidor, « Gilda » avec Rita Hayworth sorti en 1946, la scène où elle retire son gant est devenue un anthem à la sensualité. Ce n’est pourtant qu’un gant que l’on retire, mais il amène le conscient du spectateur vers des zones plus obscures de sa personne. Si ce genre de scène peut faire rire un adolescent aujourd’hui, croyez bien qu’il en fut tout autrement en 1946.

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La mode de cette époque peut se résumer à une silhouette, sur l’écran ou dans la rue peu importe, mais elle agit comme un aimant sur l’oeil du contemplateur. Enlevons le dessus et voyons ce qui se passe dessous.
La gaine connaît un triomphe presque absolu, du moins chez la femme de la classe moyenne. On retrouve l’idée du corset qui moule la taille, en version allégée bien sûr. Marilyn Monroe n’avait pas spécialement une minceur de manche à balai, bien au contraire elle avait ce qui plaisait alors, quelques morceaux de chair bien répartis. Juste assez pour un moulage, de quoi obtenir la silhouette que l’on veut sans rembourrage. La gaine sert évidemment à cela, mais elle sert aussi à tenir les bas, des bas nylons pour sûr. Il est encore à couture, mais d’ci un dizaine d’années, son concurrent sans cet indice de charme, mais à talon renforcé sera de mise. En plaisantant on pourrait dire que c’est une sorte de bas pasteurisé, mais encore un bas, un vrai.

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Ce n’est pas encore la fin de la guerre pour les bas nylons


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En 1945 et 1947, ces publicités font l’inventaire en matière de dessous. J’imagine pour les amatrices de vintage authentique, comment elles adoreraient le porte-jarretelles couleur ciel.

Le porte-jarretelles, qui existe de nom depuis fort longtemps, et plus modestement la guêpière sont les autres atouts de la féminité. Le premier atteindra un sorte mysticisme auprès de la plupart des hommes. Il faut bien avouer que jamais autant que dans les années 50, il ne fut assimilé à une pièce d’art. En version simple, il est juste un accessoire servant à tenir une paire de bas. Mais quand il frôle la sophistication, il est amplement garni de dentelles, il joue avec les couleurs, les matières. En apercevoir un bout ou encore mieux la totalité, constitue un spectacle de choix pour l’oeil coquin du mâle en recherche de spectacle aguicheur. Il n’est pas sensuel, c’est bien pire. C’est son âge d’or, on n’ose imaginer aujourd’hui son retour au sommet, pourtant il hante toujours les rêves masculins perdus dans les sabliers du temps.

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En abordant les époques plus récentes de l’histoire du sous-vêtement, on gagne de la place sur les pages qui servent à les décrire. Nous ne sommes plus obligés d’énumérer un longue liste d’accessoires et de faire lever les dames à 4 heures du matin pour qu’elles soient présentes au travail à 7 heures. Dans les trois pièces qui constituent les sous-vêtements d’une dame que l’on pourrait qualifier d’honnête selon l’adage de l’époque, il nous manque encore le soutien-gorge.

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Il s’intègre parfaitement dans cette idée de silhouette qui se veut tout sauf plate. Les seins sont comme les montagnes, il n’y en a pas deux qui ont exactement la même forme, ni la même taille. C’est un casse-tête qui peut se terminer pas un casse-seins. A l’instar du sexe masculin, ce sont des organes qui peuvent varier en taille selon les envies susurrées par la nature. En plus, ils sont une véritable carte de visite de l’anatomie visible de la femme. Mélangés au goûts personnels et les aléas de la mode, les modistes ont bien compris que les bonnes affaires se font en allant à l’opposé de la mode précédente, il faut jongler. Une création plutôt nouvelle sera mise au point dans le but d’offrir une alternative aux dames en mal de poitrine conquérante, le soutien-gorge obus.  Pas forcément le summum du confort, mais il permet la triche et les moins avantagées ne s’en priveront pas.

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Mais vu la richesse de cette première moitié des années 50, il faut que l’on s’arrête plus en détail sur ses tendances. Elles sont le reflet d’un bouillonnement créatif et innovateur sur tout ce qui peut faire la réussite de ceux qui proposent et ceux qui disposent.

A suivre