Nylon Bar

L'apéritif en nylon

Le Boss est en bas

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Ah! attirés par le titre, vous pensiez que le Boss a franchi le pas et que maintenant il fait dans le travesti. Désole vous allez rester sur votre faim, mais rassurez-vous, il y aura quand même des bas. A travers quelques anecdotes que je vais vous narrer, façon souvenirs, la pêche de ce week-end ayant été nulle.

La première est un vision extraordinaire, une des plus belles que j’ai faites avec la complicité involontaire d’une dame. Je l’ai mentionnée ailleurs, mais je vais vous la narrer avec force détails. L’histoire n’est pas toute fraîche, elle remonte à 1970. Je suis précis pour l’èpoque, car je n’ai aucune peine à la situer dans le temps. Cette année là, j’étais abonné à un hebdomadaire, cadeau de Noël, qui faisait fureur à l’époque « Pilote ». Non ce n’était pas un journal qui parlait de courses automobiles, mais il marquait l’avènement d’une bande dessinée un peu décadente et un brin anarchiste, on refaisait le monde avec humour et pas trop de sérieux, les anciens connaissent. Il y avait Astérix en toile de fond, plus conventionnel par rapport au reste. Avec mes parents, nous allions souvent casser la croûte dans un restaurant attenant à un grand magasin, qui a disparu aujourd’hui. C’est justement là que je me trouvais. Il y avait une clientèle d’habitués que nous connaissions de vue, on se disait bonjour et parfois on discutait le bout du gras. Les lieux étaient assez vastes et on se plaçait selon les places libres. Parmi les habitués, il y avait une couple qui venait souvent avec leurs deux petites-filles, deux mignonnes fillettes, plus jeunes que moi de 5 ou 6 ans. Je vois toujours le visage du grand-père dans mes souvenirs, il est fixé comme une photo. Un visage rougeaud, presque toujours une cigarette au bec qu’il enlevait de la bouche chaque fois qu’il toussait. D’après ce que j’ai pu comprendre, ils s’occupaient de leurs petites-filles en l’absence des parents, occupés ailleurs. Mais la fois où cette histoire se déroule, la mère était présente. Une dame, ni belle, ni moche, qui devait avoir un peu plus de la trentaine. Après avoir fini mon repas, qui était presque invariablement un vol-au-vent avec des frites, j’attaquais la lecture de mon journal reçu le matin, pas pour longtemps d’ailleurs. Le dame était  presque en face de moi sur ma droite, à 5 ou 6 mètres. Pour rappel nous sommes en 1970, époque où le collant avait conquis pratiquement toutes les jambes féminines. Entièrement non, car comme dans Axtérix, il y en avait qui résistaient à l’envahisseur, la dame en question. Elle avait une jupe blanche et des bas couleur chair. Prise par la sa conversation et les mouvements de son popotin, la jupe s’était peu à peu relevée. Elle laissait à ma vue un splendide panorama sur ses jarretelles blanches, visiblement reliées à un porte-jarretelles de la même couleur. Non seulement les jarretelles étaient bien visibles, mais également plusieurs centimètres des élastiques. Le meilleur dans tout cela, c’est que ce ne fut pas une vision  fugace. Cela dura bien quelques minutes, la propriétaire ne se rendant absolument pas compte de la situation. Par contre le grand-père, ce vieux con,  s’en aperçut et elle redescendit sa jupe cachant pudiquement cette admirable vision. Ce spectacle, intense, fut aussi un des derniers qu’il me sera donné d’observer avant longtemps. Mais mon petit lutin qui devait déjà exister, bien je ne sois pas très conscient de sa présence à sans doute voulu me donner des provisions pour la route. Merci à lui.

L’histoire suivante est inédite, bien que les personnages qui apparaissent sont également cités dans une autre histoire. C’est une anecdote où je peux l’avouer, mon flair n’a pas fait merveille. Elle se déroule 4 ans après la précédente. Quand j’étais à l’école au tout début, ma maitresse (d’école), amenait parfois le dernier de ses fistons en classe pour lui faire entrer les joies du calcul en leçons de rattrapage. Il semblait d’ailleurs peu sensible aux charmes de la règle de trois. Plus âgé que nous, un peu fanfaron sur les bords, il mettait de l’ambiance. On en profitait un peu car c’est lui qui se faisait mettre en place par maman et pas nous. Bien des années plus tard, il prit un bar avec sa femme. J’allais quelquefois prendre un jus, c’était un point de ralliement pour les jeunes du coin. Je me mettais assez volontiers au comptoir sur de ces chaises à rallonges qui vous mettent le cul à 1,30m du sol. Sa femme officiait  derrière, préparant les consommations. Elle était plutôt jolie, toujours en jupe ample, les jambes toujours gaînées de noir. J’ai eu ce spectacle bien souvent sous les yeux, sans penser plus loin. Ils firent un temps la gestion de l’endroit avant de se consacrer ailleurs à autre chose. Un coup en passant dans le village, je le vois sortir de chez lui. Il m’invite à prendre un verre et j’entre chez lui. On parle de choses et d’autres. A mon grand étonnement, il commence à parler de sa femme en termes qui ne pouvaient qu’attirer ma curiosité. Elle était très amatrice de dessous sexy. Ni une, ni deux, il m’emmène dans la chambre à coucher et me montre toute une panoplie, porte-jarretelles, guêpières, le rêve quoi. D’un côté, je trouvais un peu mufle de sa part de me montrer tout cela, surtout en son absence, et de l’autre, j’étais plutôt ravi. Mais connaissant le personnage, je n’étais qu’à moitié étonné. Cet étalage m’amena quand même une question à l’esprit. Depuis quand portait-elle ce genre de dessous? Sa réponse fut claire, elle en avait toujours porté depuis qu’ils étaient mariés. Me rappelant mes nombreuses visites au bar, le dame sous mes yeux, eh ben m… alors!
En pleine période de disette, le Boss victime d’un manque de flair, il fallait que cela lui arrive.

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