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L'apéritif en nylon


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Soupçons de bas, la sociologie du regard

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Il y a mille manières de regarder une dame assise à quelque part ou passant dans la rue. Dans certains pays c’est presque un sport national. On peut faire partie du plus grand nombre, ceux qui regardent tout ou n’importe quoi selon son gré. J’en ai même vu qui attribuaient des notes, heureusement pour eux qu’elles ne rendaient pas la pareille, car certains auraient bien vite fermé leur caquet!
Enumérer toutes les directions que peuvent prendre un regard, ce sur quoi il s’arrêtent plus particulièrement, est une affaire d’observation.  Un jeu qu’il m’arrive de pratiquer et riche d’enseignements est de regarder le regardeurs, attraper leurs expressions au vol. Je vous ai déjà parlé de Charlot, un rusé coquin qui filme les dessous de ces dames quand elles portent des jupes ou des robes, un upskirteur pour parler branché. J’ai encore récemment pu l’observer en action et les méthodes qu’il emploie pour parvenir à ses fins. Je pourrais presque donner des cours! Je ne sais pas quel est son Graal, mais il  cherche à l’atteindre régulièrement et dépense une belle énergie pour le faire. Si je n’étais pas devenu adepte de ces observations de traverse, je n’aurais certainement jamais découvert sa petite manie. On peut aussi constater avec aberration  ce que les gens sont peu observateurs. Son manège, bien que discret est quand même assez visible. Je le piste sur la Toile, pour voir s’il ne diffuse pas ses vidéos à quelque part. A ce jour je n’ai rien trouvé, mais je lui réserve une petite surprise si un jour je trouve quelque chose, je l’ai filmé en action. Alors je mettrai à la même place ma vidéo en floutant son visage, mais il se reconnaîtra certainement. Cela le fera peut-être réfléchir et moi bien rire.

Bien que je déplore cette manière de forcer le destin, c’est le meilleur moyen pour qu’un jour toutes les femmes portent des pantalons, il n’en reste pas moins que je ne manque jamais de me rincer l’oeil avec ce que ces dames veulent bien nous montrer volontairement ou accidentellement, il y a bien assez d’occasions rien qu’avec cela. Par ailleurs, la Toile nous en offre des quantités astronomiques.

Part contre, on peut aussi rester bredouille, comme cette histoire personnelle qui m’est arrivée à Bruxelles avec ma copine d’alors. Nous étions de sortie et nous nous sommes arrêtés dans un bar pour boire un verre. Nous nous sommes assis sur un de ces tabourets de bar haut sur pattes. Elle avait les jambes tournés vers l’extérieur en direction de quelques tables dont une était occupé par un monsieur seul. Je crois qu’il ne pouvait pas ignorer que ma copine portait des bas, c’était je pense, un tantinet visible. Eh bien le monsieur ne s’est jamais intéressé à la chose, le regard vissé sur le sol, il n’a pas relevé la tête tout le temps que nous étions là. 

Pour ma part, depuis que le bas a quelque peu disparu de la circulation à la fin des années 60, le jeu qui commande mon regard consiste surtout à savoir si une femme porte des bas à la place des traditionnels collants. Eh oui il y en a encore, je les remercie en passant, le tout est de les croiser au bon moment. C’est comme le jeu du démineur à l’envers, il y a beaucoup de  cases qui sont minées, il faut trouver celles qui ne le sont pas. Tu vois passer une femme en jupe, allez hop un collant, tu exploses! Mais quel bonheur quand ces petits indices nous font savoir qu’elle porte des bas. Ces petits indices justement, plus ou moins visibles qui nous le font savoir, en voici quelques uns pour débutants. Soupçons de bas, l’enquête se poursuit.

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