L’histoire suivante comme la reporte le « Edmonton Journal » en 1946 est digne de la série noire. C’est une ville qui a la réputation d’être paisible, dans une région du Canada prospère et fertile. Un chauffeur de camion américain avait fait une halte dans la cité pour se restaurer et souffler un peu. Alors qu’il rejoignait son camion stationné plus loin, dans une rue de la ville, il aperçut un homme avec une valise. Cette valise ressemblait comme une frangine à celle qu’il avait dans son camion. En inspectant celui-ci, il vit qu’elle avait disparue et il se lança à la poursuite de l’homme.
La valise contenait sept paires de bas nylons, des pellicules photographiques, une large ceinture en cuir qui servent à soutenir les reins des motards. A l’époque, sans représenter une fortune, le contenu en valait quand même la peine. Ne retrouvant pas son homme, le chauffeur se rendit au poste de police pour signaler le vol. Pour finir la police retrouva la valise avec son contenu, dissimulée dans un tas d’ordures. Continuant son enquête, elle finit par mettre la main sur un homme qui s’était signalé dans un bistrot en essayant de vendre des bas nylons. On organisa vite une confrontation pour que le chauffer puisse continuer sa route. Il reconnut son voleur qui fut arrêté en charge de détention d’objets volés. La chauffeur avait quand même perdu plus d’une journée. Il faut croire qu’il tenait à son bagage, sûrement de quoi emmener sa belle en moto avec des bas nylons neufs et éventuellement une petite séance de photographie dans un coin charmant.
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En 1946 toujours, cette fois dans le Kansas, la ville de Hays à un problème d’éducation. Ce n’est pas que les résidents soient plus bêtes qu’ailleurs, mais on manque d’enseignants. Le responsable des écoles cherche l’idée de génie pour amener des candidats dans les écoles. Il finit par proposer deux paires de bas nylons, oui deux, à chaque dame qui accepterait un poste. Il promet aussi une paire de bas pour le femme de chaque homme qui en ferait de même. Les petits cadeaux seront remis à l’arrivée des titulaires sur place, mais pas avant. Tout juste s’il ne demande pas de les essayer devant lui pour voir s’ils vont bien. Enfin, si j’en crois l’article du journal, le truc marcha bien et la rentrée fut pourvue d’enseignants en suffisance. Remarquez que maintenant, on risquerait de ramasser plutôt une baffe avec ce genre de promesse de cadeaux pour les postulantes. A la décharge de ce directeur, il faut bien signaler que les bas étaient plutôt en pénurie suite à la guerre.
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Justement dans ce contexte un journal de la même année, cette fois à Milwaukee, annonce une grande nouvelle. Un responsable du bureau civil de la production à Washington annonce que 30 millions de paires de bas sont sorties des usines et que la production doit encore augmenter. Il affirme que la pénurie est due à une très forte demande et aussi une certaine réticence de la part des fabricants. Cette dernière affirmation est un moyen comme un autre de cacher certains problèmes de gestion du commerce et aussi des mouvements syndicalistes qui tendent à s’affirmer. C’est bien la première fois que l’on verrait les Ricains se faire prier pour faire du pognon là où on peut en faire.
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mars 15, 2014 à 10:43
Malgré que je sois un femme….j’adore votre gout artistique. C’est un vrai plaisir pour l’œil des connaisseurs des sous vêtements féminins.
mars 16, 2014 à 10:19
Merci à vous et bienvenue,
Ce compliment me fait très plaisir
Bien à vous, cordialement